Jeudi 17 novembre 2022, Julien de l’association « A petit pas » de Ruisseauville, est venu pour animer un atelier autour du thème du compostage des déchets de cuisine comme les épluchures, le marc de café, les feuilles de thé, les trognons de pommes…etc.
16 éco-délégués se sont inscrits pour participer à cet atelier et quelques-uns parmi eux ont souhaité également faire un compte-rendu qui décrit ce qu’ont vécu les participants et ce qu’ils en ont retenu.
Voici Julien. Il nous a ramené un vermicomposteur, une espèce d’empilement de petit coffre en bois dans lesquels il a mis des déchets de cuisine mais pas que….
Il nous explique comment ça fonctionne et on apprend que ce sont des vers qui font tout le travail. Et pas n’importe lesquels !
Il y en a 3 sortes qui travaillent ensemble et qui se complètent : certains aiment manger les déchets de légumes frais, d’autres plutôt ce qui est en décomposition et les derniers mangent les déchets des autres vers.
Et avec ça, au bout de 3 mois, on obtient une espèce de pâte de compost qui a une bonne odeur de terre. C’est en fait un concentré d’azote. Et devinez qui adore l’azote ? Et bien, on vous le donne en mille : les plantes, les végétaux, les arbres… en fait, tout ce qui pousse dans la nature !
On a vu que la vie fourmille dans la terre.
On a pris des poignées de terre que nous a ramené Julien et on a cherché tout ce qui était vivant.
Tout ce qu’on trouvait, on le mettait dans une boîte-loupe à insectes….
Nous voilà en pleine action :
Et voilà notre récolte :
Et franchement, ça grouille de partout ! On en a récupéré de toute sorte, des sans pattes, des 3 paires de 4 pattes, des 6 paires, et des insectes qui ont beaucoup plus que 6 paires de pattes.
Et tous ces insectes sont importants pour rendre la terre de meilleure qualité.
Donc, nous, on a décidé de construire notre propre vermicomposteur pour les futures plantes du collège… parce qu’on a besoin de fleurs, de légumes dans le potager, et de fruits dans les arbres !
Alors on a pris un coffrage en bois, on a découpé un sac (que l’on utilise habituellement pour ramasser des végétaux) que l’on a agrafé pour faire le fond du coffrage.
On a mis du carton mouillé au fond, quelques déchets comme des peaux de bananes, des épluchures, des trognons, de la salade… en morceaux de préférence pour faciliter le travail des vers.
Mais attention, on ne peut pas leur donner n’importe quoi : les oignons, l’ail, le poireau, tout ce qui est de la famille des alliacés sont formellement interdits… car ils sont vermifuges ! Hé oui, les vers ne survivraient pas avec ces déchets !
Finalement, Julien a pris une grosse poignée de vers de son vermicomposteur et les a déposés dans le notre.
Maintenant, on va les laisser tranquille pendant 2 à 3 semaines pour les laisser se reproduire et s’adapter à leur nouvel environnement.
Et comme ils sont hermaphrodites (ils ont les 2 sexes), ils vont vite se multiplier !
Dans quelques temps, nous irons reprendre des photos pour vous montrer l’évolution et pour vous expliquer plus en détail le fonctionnement du vermicomposteur.
Compte-rendu réalisé par BARNAOUT Soraya (6ème4) et HETROY Oscar (6ème2)